Football-CAN 2017 – Madagascar garde encore toutes ses chances

Rien n’est perdu. Match nul entre Madagascar et l’Angola, d’un côté. Victoire de la République Centra­fricaine sur la République Démocratique du Congo, deux buts à zéro, de l’autre. Tels sont les résultats du weekend, à l’issue de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2017. Au classement, l’Angola mène la danse avec quatre points, dans le groupe B. La Centrafrique et le Congo possèdent chacun trois unités. Quand à la Grande Île, elle est créditée d’un point.
Il reste encore quatre matches à disputer. Vu cette situation, les hommes de Franck et Raniry se doivent impérativement d’assurer six points pour les deux rencontres à domicile, face aux Congolais et aux Centra­fricains. Certes, ils n’entament pas de la meilleure des manières ces qualifications. Mais cela permettrait de renverser la vapeur en leur faveur. Et aussi, ils doivent s’assurer de bons résultats pour les deux prochains déplacements en Centrafrique et en Angola. L’on a vu que la Grande Île pouvait très bien rivaliser avec cette dernière, dimanche. Il n’y a aucune raison pour qu’elle n’en fasse pas autant au retour.
La confrontation face aux Angolais a mis à nu une évidence, comme quoi Mada­gascar a besoin d’un milieu offensif axial pour ces prochaines sorties. L’intégration d’un « vrai numéro 10 » assurerait la transmission entre les milieux récupérateurs ou relayeurs et les avant-centres, afin d’éviter de procéder avec de longs ballons comme lors du match de dimanche. Entre autres, Dafé, occupé sur le plan administratif avec son nouveau club en France, Zotsara, remplaçant dimanche, ou encore Lanto Kely, non retenus dans les dix-huit face aux Palancas Negras, collent parfaitement à ce profil.
En vue des prochaines échéances, une question s’impose également. Faut-il donner le brassard de capitaine à Abel Anicet   Omniprésent face à l’Angola pour sa première avec les Barea séniors, il n’a cessé de rameuter ses coéquipiers ainsi que les spectateurs, tel un vrai meneur d’hommes. De par son rendement, son impact sur le jeu et son aura sur le terrain, il s’est imposé comme un leader naturel.