Une nouvelle tête bien connue à la présidence de la ligue d’Analamanga. Andry « la Pie » Ravelojaona succède à Fenohasina Rakoto­malala. Le dirigeant repré- sentant du club TFMA Ankasina, Andry Ravelojaona est élu président de la ligue régionale d’Analamanga de rugby.
L’assemblée générale élective s’est tenue hier, à l’Ecole Normale Niveau 2 à Mahamasina. Cinq candidats étaient en course, et Andry « I» remporte la victoire avec quatre voix contre deux pour Olivier Rakotoma­nalina, et nul pour trois au­tres, en l’occurrence Georges Randrianarison, Votsobelo Mahasoa et Mamy Haga Rakotoaritiana.
Le scrutin s’est déroulé sans incident majeur. Les quatre sections affiliées ont participé au vote, à savoir celles de Tana ville, Avara­drano, Atsimondrano et Ambohidratrimo ainsi que les deux clubs champions d’Analamanga en l’occurrence 3FB, vainqueur du Top 14 et FTM Manjakaray champion juniors.
« Nous allons focaliser notre programme de développement dans les bases, au niveau des sections », a résumé le nouveau président Andry « la Pie » Ravelojaona de ses priorités.

S.R.

Place aux finales de la coupe des clubs champions de l’océan Indien ce jour à l’île Maurice. À un pas du titre, la Gendarmerie nationale volleyball, seule équipe malgache en course, défendra son titre ce soir contre un club hôte, les Quatre Bornes Volleyball club.
Les Gendarmes ont éliminé un autre club mauricien, le Trou aux Biches Sharks Sports Clubs en demi-finales jeudi. L’équipe de Quatre Bornes a défait en demi Curpipe Starlight Sports Club du pays organisateur.
Quatre Bornes de Mau­rice, la gagnante en demie face à Stef ‘auto de Mada­gascar chez les dames, retrou­vera l’Anse Royal des Sey- chelles, équipe championne en titre au duel final. Stef’auto disputera le match de classement pour la troisième place contre Cascade cet après-midi.
Le club champion de la dernière édition a écarté un autre club des Seychelles, Cascade en demi-finale. Les nouveaux champions seront donc connus ce soir.

S.R.

En plus des programmes classiques, la promotion du rugby dans les bases et au niveau national, un des candidats à l’élection au poste du président du Malagasy Rugby, Fenohasina Rivoniantsa Rakotomalala vise plus loin et plus haut, la participation des Makis de Madagascar à la coupe du monde dans huit ou au plus tard douze ans.
La candidature de ce président sortant de la ligue régionale d’Analamanga, a un peu surpris le monde de l’ovale et surtout les autres candidats à cette élection présidentielle de la fédération car il a déjà annoncé son indisponibilité pour des raisons familiales.
« Il ne faut pas rêver pour atteindre cet objectif. Notre équipe a déjà élaboré un programme de développement bien détaillé (…) Nous allons créer et multiplier les compétitions dans les ligues régionales, ensuite au niveau national et international. Les formations sont aussi inévitables pour pouvoir rehausser le niveau technique du rugby dans les autres régions », a confié Fenohasina Rivoniantsa Rakotomalala, après avoir déposé son dossier de candidature au près du CENI au siège de la fédération.
L’assemblée générale élective de la fédération est prévue se tenir le 21 décembre, mais le « CENI » n’a pas jusqu’ici dévoilé le lieu.

S.R.

Vazaha et Jaytaxx se disputeront le titre en catégorie Prorun, ce dimanche à Arivonimamo. Pour l’instant, le premier possède une légère avance de 7 points au classement général.

Dimanche dernier, le monde avait les yeux rivés sur le Grand Prix de Formule 1 d’Abou Dhabi. Là où se jouait le titre mondial en compétition reine automobile, entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton.
La situation actuelle en championnat de Madagascar catégorie Prorun rappelle certainement le contexte de ce dernier GP de la saison en F1. En effet, Jean de Dieu Rafanomezantsoa dit Vazaha occupe la tête du classement général pour l’instant. Le pilote de la Subaru Impreza bleue est crédité de 87 points, avant la sixième et dernière échéance de l’exercice, ce dimanche à la Batac Arivonimamo.
Derrière, le seul qui peut encore lui barrer la route se nomme Tahiana Rasolojaona alias Jaytaxx, sur BMW M3. Il possède 80 unités à son compteur, soit 7 longueurs de retard. Le troisième, Jaona « Elite » Randriarimalala avec sa Smart Dragster, étant déjà relégué bien loin, avec 43 points.
Si Vazaha veut s’assurer du titre sans se soucier du résultat de son rival, il doit gagner, comme il l’a fait à Toamasina, lors de la précédente course en date. Son avance actuelle ne lui garantit en rien le sacre à l’issue de cette ultime manche.

Troisième étoile
En position de chasseur, Jaytaxx aussi est dans l’obligation de s’imposer, pour conquérir de nouveau le trône.
Double tenant du titre, Vazaha a donc l’opportunité de glaner une troisième couronne nationale consécutive. Jaytaxx aussi a déjà été titré à deux reprises dans le temps, en 2003 et 2007. Et il espère également rajouter une troisième étoile à son palmarès. Verdict dimanche après-midi.
Du côté de la catégorie Run, le championnat est pratiquement déjà joué. Et ce, après que le leader du général, Rijarilanto Razafindra­manana, ait remporté un nouveau succès à Toamasina, au volant de sa Renault Super 5. Ce qui n’empêchera pas, cependant, les adeptes des moteurs atmosphériques de se bagarrer farouchement pour la gagne et offrir du beau spectacle pour conclure l’année en beauté.

Haja Lucas Rakotondrazaka

La sélection malgache compte trois victoires et deux défaites, à l’issue des qualifications du Mondial. Il lui faudra corriger son manque d’efficacité au niveau des tirs.

En dents de scie. La sélection malgache marchait sur courant alternatif, lors des tours de qualifications du Mondial de pétanque, hier, au Palais des sports de Mahamasina. Elle a alterné performances brillantes et prestations décevantes, durant les cinq matches d’hier. Toutefois, elle a réussi à se qualifier pour la suite de la compétition, après une ultime victoire sur le Niger.
Madagascar a débuté en trombe, lors du premier round. Opposée à l’Écosse, l’équipe nationale malgache a déroulé pour entrée en matière (13-1). Hery Razafimahatratra, Christian « Nanou » Andria­niaina et Lova Rakotondrazafy étaient les trois premiers rentrants à cette occasion. Ce même trio a été reconduit lors du second match, face au Luxembourg.
Mais il n’a pas rencontré la même réussite. La Grande île s’est, en effet, inclinée de peu (7-9). Le changement opéré en cours de match par le coach, Dolys Randriamarohaja, n’a pas porté ses fruits, quand Mims a pris la place de Lova.
Suite à ce premier revers, la bande à Nanou devait se reprendre, sous peine de compromettre prématurément ses chances de qualifications pour la phase de poules de ce samedi (Ndlr: Les vingt quatre meilleures nations seront divisées en huit poules de 3). C’était chose faite face à la Suède (13-7). Mais ce ne fut pas de tout repos, toutefois.

Faillite au tir
Menée 3-7, la sélection malgache a dû puiser dans ses ressources pour égaliser. Par la suite, l’entrée en jeu de Hery à la place de Lova lui a permis de s’envoler au score.
Suite à cette victoire face à la Suède, la Grande île occupait la 15e place du classement général. Malheu­reu- sement, elle est retombée dans ses travers face au Bénin, lors du quatrième round
(9-13). Une rencontre marquée par le contraste entre la faillite des Malgaches, surtout Lova, et l’efficacité des Béninois au tir, ce qui leur a permis de faire la différence dans la dernière mène.
Avec deux succès et deux revers, Madagascar était classé 21è à ce moment là. Tandis que son vis-à-vis pour le cinquième tour, le Niger, était au 16è rang. Face aux Nigé­riens, l’équipe de Dolys a réussi à s’imposer pour bien conclure une journée quelque peu mitigée (13 à 1).
Malmenée plus d’une fois, imprécise au tir à plusieurs reprises, la sélection malgache a tout de même répondu présente dans les moments cruciaux. Cepen­dant, il faudra montrer un visage plus conquérant et corriger ce problème au niveau des tirs, pour espérer sortir de la phase de poules et aller loin lors de la phase à élimination directe, qui débutera par les huitièmes de finale.

Les Français ont concédé une défaite surprise, face aux Cambodgiens.

Surprise – Le Cambodge fait chuter la France

Énorme surprise, hier, au Palais des sports de Maha­masina, quand le Cambodge a réussi l’exploit de battre la France. Les Français ont gagné les dix dernières éditions du Mondial de pétan­que. Et cette année encore, Dylan Rocher, Philippe Suchaud, Henri Lacroix et Bruno le Boursicaud se présentent parmi les favoris du tournoi.
Mais hier, lors du deu­xième tour des qualifications, ils ont chuté. Face au Cam­bodge, l’équipe nationale française s’est inclinée de cinq points (13-7). Et pourtant, elle avait démarré la défense de son titre de la meilleure des manières, avec une victoire sur l’Angleterre, 13 à 5.
Toutefois, cette défaite ressemble plus à un accident de parcours, qu’à une fatalité pour les Français. En effet, ils ont repris tranquillement leur marche en avant lors des tours suivants. Au troisième round, ils se sont bien repris face au Canada, 13 à 4.
Un succès qui ressemblait à une bouffée d’air pour se rassurer. Ils ont continué à dérouler, en s’imposant cette fois-ci face à Tahiti (13-5) et Monaco (13 à 8).
À l’issue des éliminatoires d’hier, seules deux nations ont réalisé un sans faute et se sont distinguées par rapport aux autres. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et de l’Italie. Les deux ont déroulé depuis le premier tour. Et lors de leurs derniers matches, elles ont respectivement disposé du Danemark (13-6) et du Sénégal (13-8).
Parmi les équipes qui ont également impressionné, citons la Thaïlande. Emmenée par un Thanaborn Sangkaew en très grande forme, qui a réalisé un véritable festival avec ses nombreux carreaux, la sélection thaïlandaise a montré de belles choses. Elle a terminé au septième rang du classement général, avec un bilan de quatre succès. Son seul couac de la journée est survenu au quatrième tour, quand elle est tombée face à l’Italie.

Nanou a pallié à plusieurs reprises au manque de réussite au tir.

Christian « Nanou »Andrianiaina – « Nous devons faire mieux au tir »

La sélection malgache a accusé le coup au tir à plusieurs reprises, hier, lors des tours qualificatifs du Mondial de pétanque. Ce qui a été à l’origine de la grogne des spectateurs, comme ce fut déjà le cas, lors des éliminatoires du concours de tir de précision de jeudi après-midi.
Lors du deuxième match perdu face au Luxembourg notamment, Lova Rakoton­drazafy, le tireur attitré de l’équipe, a manqué plusieurs de ces lancers. « Nous devons faire mieux au tir. Pour l’instant, c’est notre point faible et il faut y remédier rapidement. Et aussi, on doit profiter de la moindre opportunité, pour tuer le match. Parfois, on était un peu distrait au moment de creuser un avantage plus conséquent », a souligné Christian « Nanou » Andrianiaina, à ce propos. Nanou a pallié au manque d’efficacité de Lova à plusieurs reprises, ce qui a permis à Madagascar de bien rebondir face à la Suède, lors du troisième tour, entre autres.
« C’est vrai que Lova est le tireur attitré. Mais quand il n’a pas été en réussite, j’ai essayé de combler les brèches », a-t-il ajouté.
Le public du Palais des sports s’est montré très exigeant depuis le début de la compétition, au point de siffler bruyamment, dès la moindre erreur des boulistes malgaches. Une attitude difficile à encaisser certainement, puisque les joueurs s’attendent plutôt à être soutenus quoi qu’il arrive, au lieu d’être hués.
« Les spectateurs sont exigeants et je les comprends. Eux aussi veulent voir Madagascar gagner », a conclu Nanou.

Diffusion – Retransmission partielle sur la TVM

Jeudi en fin d’après-midi, la cérémonie d’ouverture du Mondial de pétanque, au Palais des sports de Mahamasina, a été retransmise en direct. Par contre, les matches du premier et du deuxième tour en triplettes constituées n’ont pas été diffusés sur les canaux malgaches, hier. Que ce soit la TVM ou Kolo TV.
« Nous avons utilisé les images de Kolo TV durant la cérémonie d’ouverture, suite à un accord passé avec cette chaîne. Après nous avions été informés que cette dernière allait retransmettre les rencontres d’aujourd’hui (Ndlr : vendredi). Mais après, il n’y a pas eu de direct finalement. Et donc, nous avons pris l’initiative de négocier avec la Fédération internationale, qui a accepté notre requête. Ce n’est qu’en début d’après-midi que tout a été arrangé et que notre matériel a été installé. La retransmission sur la TVM a débuté à partir du troisième tour, durant lequel Madagascar a affronté la Suède », a expliqué une source auprès de la chaîne nationale.
Par la suite, la diffusion de l’événement sur la chaîne nationale s’est, cependant, arrêtée durant le quatrième et le cinquième round des qualifications.

Supporters – « Io ve dia tsy ho resy eh  », la devise des supporters 

L’équipe nationale malga­che bénéfice d’un soutien de taille, au Mondial de pétanque, au Palais des sports de Mahamasina. Évoluant à domicile, elle reçoit l’appui du public à chacune de ses rencontres, plus particulièrement du club des supporters, créé à l’occasion de l’événement.
Sur les tribunes du Palais, ils se démarquent par leurs t-shirts aux couleurs du drapeau national vert, blanc et rouge.
En plus de soutenir de manière inconditionnelle Mims, Nanou, Hery et Lova, ils mettent également de l’ambiance, entre autres, en dansant sur la chanson « Ataovy hoe ny dian’i Mija », que l’animateur au Palais balance à chaque interruption. Ils ont même fait d’une partie du couplet de ce morceau, « io ve dia tsy ho resy eh », une sorte de devise pour encourager les joueurs malgaches.

H.L.R.

La médaille d’or du championnat du monde en triplette hommes en battant le Bénin, Madagascar remporte la finale entre pays africains. C’est le deuxième sacre après celui de 1999 à la Réunion. 

Le palais était « full » ou pres­que hier. C’était une victoire fantastique à domicile de l’équipe malgache constituée par Christian Andrianiaina « Nanou », Herilanto Razafi­mahatratra, Tita Razakarisoa et Lova Rakotondrazafy au 47e cham­pionnat du monde de pétan­que triplette hommes.
C’est le deuxième titre mondial en triplette hommes pour Madagascar après celui en 1999 à la Réunion. La finale était une affaire africaine, Madagascar contre Bénin, et la rencontre a duré plus d’une heure et trente minutes. La formation béninoise est composée de Bio Marcel Terrazini, Tsimba Régis Massamoire, Botre Ronald Dounia et Latedjou Ligali Alain.
Madagascar a toujours mené durant toute la partie, 2-0 dès la première mène, puis 5-2 après la troisième mène. Nanou et consorts ont creusé l’écart en menant 8-4 après la sixième mène. La formation malgache aurait pu mater le match avec cinq boules en main en septième mène mais Nanou a raté la dernière. Le Bénin a réduit le score en marquant un seul point, avant que les Malga­ches bouclent la finale en neuvième mène avec un score de 13 à 5.
« La pétanque africaine évolue beaucoup ces derniers temps. Les Européens et les Asiatiques préfèrent jouer sur un terrain plutôt sableux. Notre terrain ne leur permet pas de faire du spectacle en tir (…) En demi-finale, j’ai dévoilé aux joueurs le style de jeu belge car j’ai déjà affronté ces Belges quand j’étais joueur et ça a remonté un peu le moral de nos joueurs » a confié Dolys Randriama­rohaja après la finale.
« Nous avons bien joué mais le public nous a trop perturbés » s’est plaint Bio Marcel Terrazini, tireur béninois.
C’est le tout premier podium pour le Bénin. Quant au parcours des deux finalistes, Madagascar a écarté la Belgique en demi-finale sur un score de 13 à 9. Ce grand pays de la discipline a déjà ravi deux titres mondiaux en 1981 et en 2000.
En quart, le pays hôte a battu le Danemark par 13 à 6, après avoir éliminé en huitième les Luxembourgeois par 13 à 2. Madagascar a, tout de même, traversé une zone de turbulence lors de son premier match samedi, battu par l’Espagne 7 à 13. Les deux pays se sont retrouvés en barrage quelques heures plus tard, et le pays hôte a pris sa revanche en l’écrasant par 13 à 1, pour un ticket de qualification en phase finale.

Nanou, Tita et Hery, le trio infernal de l’équipe malgache.

Impressionnant
Le Benin a, pour sa part, effectué un parcours incroyable, en éliminant un par un, la Thaïlande par 13 à 2 en huitième, puis l’Italie par 13 à 9 en quart. Un des matches choc d’hier était la demie où les Béninois ont fait tomber la plus grande équipe mondiale de la discipline avec vingt-sept titres. La bande à Dylan Rocher s’est inclinée face aux Béninois sur un score de 8 à 13.
En match de groupe, ces derniers ont terminé premiers de la poule H en battant de justesse l’Espagne par 13 à 12. La France comme la Belgique, s’est contentée de compléter le podium. « Tout s’est bien passé malgré quelques manques de coordination entre différentes commissions d’organisation. Mais en général, la compétition et la finale étaient impeccables, avec un public magnifique. Mada­gascar est un pays du sport, un grand pays de la pétanque qui vient de prouver sa capacité d’organiser un tel événement », a reconnu Claude Azema, président de la fédération internationale de pétanque et jeu provençal. Trois pays à savoir le Bénin, l’Italie et le Canada ont postulé pour abriter la 48e et prochaine édition dans deux ans.

Serge Rasanda

Les finalistes du tournoi organisé par le club Ambohimanoro Fanatanja­hantena Antananarivo (AFA), dans le cadre de son 45e anniversaire sont connus après les demi-finales de différentes catégories qui se sont déroulées ce week-end sur les terrains extérieurs du stade de Mahamasina. Deux clubs à savoir la Gendarmerie nationale, Akany Sambatra Itaosy et CCVB ont qualifié chacun deux équipes en finale.
Chez les benjamines, après avoir battu en demi-finale VBCD par 2 sets à 0, la GNVB rencontrera en finale CCVB, qui a écarté en demie AFA par 2 à 1. Chez les minimes garçons, les Gendarmes ont eu leur qualification en battant MVBC par 2 sets à 0 et retrouvent l’Ankany sambatra Itaosy en finale. ASI et CCVB se croisent également en finale des minimes filles. Le club d’Itaosy a défait en demi-finale l’ESVBA par 2 set à 0 et CCVB, de son côté, s’est imposé 2 sets à 1 contre AFA. Chez les cadettes, le club champion de Madagascar 3FANS a éliminé dans la douleur Squad par 3 sets à 2 pour accéder en finale.
L’équipe d’Ampefiloha sera opposé à son rival, le VBCD qui a écarté en demie AFA par 3 sets à rien. Quant aux serions, la duel final sera entre Aro et BOA. L’assurance a éliminé en demi-finale Air Madagascar et la Baque a, pour sa part, écarté l’OMNIS. Les finales auront lieu le 10 décembre au gymnase couvert d’Ankoron­drano.

S. R.

Point final à la coupe des clubs champions de l’océan Indien version 2016. Les finales se sont tenues samedi soir à l’île Maurice. Les deux clubs champions en titre chez les hommes et dames ont conservé respectivement leur titre. La Gendarmerie national Volleyball s’est imposée trois sets à rien en finale (25/16, 25/22, 25/18) face aux Quatre Bornes Volleyball club.
« Nous étions forts physiquement. Nous n’avons constaté aucune baisse de forme ni de vitesse. J’ai aussi remarqué que nos jeunes joueurs comme Tolotra, Mamizara, Fenozara, Manou, Dino et Boasa commencent à être matures. Et cela a renforcé les expériences des anciens comme Andry et Eric … Nous avons opté pour des services complexes, le renforcement de la défense, et gagner le maximum de points en contre-attaques. Telles étaient les consignes avant chaque match » a confié Honoré Razafin­jatovo,coach de la GNVB après ce succès à l’île Maurice. Outre ce titre obtenu par l’équipe de la gendarmerie, ses joueurs ont raflé presque toutes les distinctions individuelles. Mamizara Andriamanoha a été élu à la fois meilleur réceptionneur et meilleur attaquant, Andry Rakoto meilleur contreur, Manohisoa Razafin­jatovo meilleur passeur, meilleur serveur et meilleur joueur du tournoi. Le seul trophée qui a échappé à la GNVB était celui du meilleur libero, ravi par Eric Louise de Quatre Bornes de Maurice. Chez les dames, Anse Royal des Seychelles remporte et conserve le titre en battant en finale les Quatre Bornes VBC par trois sets à zéro. En match de classement, le club champion malgache, Stef’auto a battu par 3 sets à 2 les Seychelloises de Cascade. Les délégations malgaches seront de retour au pays cet après-midi.

S. R.

La coupe des nations, une sorte de compétition consolante a été remportée par l’équipe de Tahiti. C’était une finale entre vétérans vu l’âge des membres de ces deux équipes finalistes. La formation tahitienne, composée de Robert Bocautl Kewin, Jean Manea et Make Dmas s’est imposée sur un score de 13 à 9 face à l’équipe de Canada en finale, hier. Les Canadiens alignant Pouplot, Jean Michel Delincourt et Hammouchane ont encore mené 9 à 8 avant que les Tahitiens retournent la situation et finissent la partie deux mènes après, 10 à 9 puis 13 à 9. Le Tahiti a écarté la Malaisie en demi-finale par 13 à 4 et a éliminé le Liban par 13 à 2 en quart de finale. Le Canada a, de son côté, battu la Chine par 11 à 9 en demie et en quart la Chine Taipei sur un score de 10 à 7. Cette coupe des nations était réservée aux vingt-deux équipes sur les quarante-sept en lice au championnat du monde, ayant raté la qualification en tour de poule.

Serge Rasanda

Incroyable retournement de situation, en finale du concours de tir de précision. Au bout de la nuit de samedi, au Palais des sports Mahamasina, le Cambodgien Mean Chan Sok a été sacré champion du monde. En finale, il a surclassé le Français Bruno Le Boursicaud (33-29). Le double tenant du titre se dirigeait, pourtant, vers un troisième sacre de rang, tellement il s’est montré dominateur au début de cet ultime duel. En effet, à l’issue des deux premiers ateliers, soit un tir sur une boule et un autre sur une boule placée derrière le bouchon, à 6,50 m, 7,50 m, 8,50 m et 9,50 m, Le Boursicaud menait déjà par 18 à 14. En face, Sok n’était pas vraiment dans le bain et semblait stressé. Alors qu’il s’était montré plutôt détendu avant cette ultime confrontation, en bougeant notamment au rythme de la célèbre chanson « Uptown Funk » de Bruno Mars, au moment de s’échauffer. Tandis que son adversaire préférait se concentrer au calme dans son coin.
Lors du troisième atelier de la finale, quand il fallait cette fois-ci s’attaquer à une boule au milieu de deux au­tres, Le Boursicaud a réussi le tour de force de placer un carreau à 8,50m. Il a porté son total à 29 contre 19 pour son vis-à-vis, à l’issue de cet atelier.
Tout le monde se disait que le Cambodgien allait perdre. Mais voilà, la machine française s’est enrayée d’un coup. Le double tenant du titre a raté ses sept tirs suivants, ce qui a scellé le sort du match. En face, Mean Chan Sok est totalement revenu dans le match. Et c’est grâce à deux lancers en plein sur le bouchon dans le cinquième et dernier atelier, à 8,50m et 9,50m, qu’il a arraché une couronne planétaire qui semblait pourtant hors de portée, quelques minutes auparavant. Score final 33 à 29 en sa faveur. Une belle consolation pour le Cambodge, qui a été éliminé par la France au stade des quarts de finale, en triplettes constituées.
Concernant le record de 65 points, il n’est donc pas tombé cette année. Le meilleur total réalisé durant cette 47e édition du championnat du monde s’élève à 52. Un cumul à mettre au crédit de Le Boursicaud lors des éliminatoires de jeudi après-midi.

People – Le plus populaire, c’est Dylan Rocher

Plus de cent quatre vingt joueurs venant de quarante sept pays sont venus à Mada­gascar, afin de disputer le Mondial de pétanque. Parmi tous ces étrangers, la palme du bouliste le plus populaire revient à Dylan Rocher.
Le Français de 25 ans a été sollicité à plusieurs reprises par les spectateurs venus au Palais des sports, afin de prendre des photos à ses côtés, depuis le coup d’envoi de la compétition. « C’est un des meilleurs joueurs du monde. Il est également très cool », a confié un passionné de pétanque qui l’a côtoyé.
Il est vrai que le cham­pion du monde 2012 est quelqu’un de très sociable et souriant. Et aussi, il a la zen attitude. Une scène hors du commun a certainement marqué cette 47e édition du championnat du monde, samedi soir, après le quart de finale gagné par la France face au Cambodge.
En attendant la finale du concours de tir de précision entre son compatriote, Bruno Le Boursicaud, et le Cambod­gien Mean Chan Sok, Dylan Rocher s’est installé avec un autre Français à quelques mètres du terrain d’honneur.
Les deux se sont mis à jouer aux cartes, certainement pour se détendre. Chacun évacue à sa manière le stress et la fatigue engendrés par l’enchainement des matches.

Télévision – Retransmission intégrale le weekend

Il a fallu attendre le weekend, pour que la retransmission du Mondial de pétan­que se fasse de manière intégrale. Depuis jeudi, c’était la grogne chez les téléspectateurs, qui ne pouvaient se rendre au Palais des sports de Mahamasina.
Mais à partir de samedi, on pouvait suivre en intégralité sur la TVM et Kolo TV les matches de la sélection malgache, qui est montée en puissance au fur et à mesure que le tournoi avançait. Il en fut de même le dimanche. Par contre, il n’y a pas eu de direct pour les rencontres du dernier carré ainsi que la finale du tir de précision, au bout de la nuit de samedi. Une finale qui a vu le sacre du Cambodgien Mean Chan Sok, aux dépens du Français Bruno Le Boursicaud.
Un matériel plus pointu a été installé aux abords du terrain d’honneur du Palais des sports, à partir de samedi. Ainsi, les téléspectateurs ont bénéficié de meilleures images, avec, notamment, un plan large en plongée sur le terrain, plus de plans serrés sur les joueurs et les boules autour du bouchon, ainsi que de nombreux replays sur les actions importantes.

Haja Lucas Rakotondrazaka

Triplé historique pour Jean de Dieu Rafanomezan­tsoa (Subaru Impreza). À l’issue de la sixième et dernière manche du championnat de Madagascar de run, hier à la Batac Arivonimamo, il s’est imposé en finale de la catégorie Prorun. Sacré en 2014 et 2015, Vazaha a ainsi ajouté une troisième couronne consécutive à son palmarès. Il se rapproche doucement mais sûrement du record de cinq titres de rang de Chan Yu (Ford Sierra). Du côté de la catégorie Run, il n’y a pas eu de surprise. Leader incontesté du classement général, Rijarilanto Razafindramanana (Renault Super 5) a survolé la course jusqu’au bout. Il succède à Fred Andriamaharo (Volkswagen Coccinelle), champion en 2015.
A l’entame de cette ultime course de l’année, il ne restait plus que deux pilotes en lice en Prorun. D’un coté, Vazaha, et de l’autre, Tahiana Rasolojaona (BMW M3). Malheureusement pour Jaytaxx, la boîte de vitesses de sa machine allemande a rendu l’âme, ce qui l’a contraint à jeter définitivement l’éponge. En guise de lot de consolation, il est rentré avec le meilleur temps de la journée en poche, soit 11,37sec.

Avec panache
Suite à l’abandon de son rival, Vazaha avait le champ libre. En demi-finales, il a disposé d’Azuno Razafindrabe (Volkswagen Golf), qu’il avait déjà battu en finale de la course précédente, à Toamasina. Dans l’ultime duel, il s’est retrouvé face à Richad Fidahoussen (Ford Cosworth). Un adversaire qu’il a également surclassé pour s’adjuger la victoire ainsi que le titre national. Vazaha rentre encore un peu plus dans l’histoire de la discipline à Madagascar.
Pour sa part, Rijarilanto était pratiquement assuré d’être sacré, avant cette sixième échéance. Mais il a mis un point d’honneur à terminer sur un succès, afin de finir la saison avec panache. C’était chose faite après avoir battu Taika Voniharinjaka (Peugeot 205) en demi-finales, puis Sitraka Joheliharison (Honda Civic) en finale.

H.L.R.

CNaPS Sport et Elgeco Plus ont respectivement battu SOM-Fosa Juniors et le FC Zanakala, hier à Fianarantsoa. Les deux équipes s’engagent, désormais, dans un duel pour le titre national.

La CNaPS Sport Itasy a débuté de la meilleure des manières la Poule des As retour, hier. Sur la pelouse du stade Moderne Ampasambazaha, le club triple-champion de Madagascar a disposé du SOM-Fosa Juniors Boeny sur le score de deux buts à un. Grâce à ce résultat, il reste en tête du classement général.
La rencontre a été précédée d’une minute de silence en hommage aux footballeurs brésiliens du Chapecoense, décédés récemment lors d’un crash aérien. Les joueurs ont tous porté un brassard noir. Le premier fait marquant est survenu très rapidement, de la part d’un ancien pensionnaire de la ligue d’Anala­manga. À la 6è minute de jeu, Dax, des 16 mètres du but, a trompé Leda, ce qui a permis à Fosa de prendre l’avantage au tableau (6è, 0-1). À partir de ce moment, les Caissiers ont couru après le score. On se dirigeait vers une victoire des Majungais, quand le capitaine de la CNaPS Sport, Ando, a remis les deux équipes à égalité à trois minutes de la fin du temps règlementaire (87è, 1-1). Dans la foulée, Niasexe a surgi pour arracher la victoire et renverser une situation bien mal embarquée pour son club (90è, 2-1).

Hors course
Derrière, Elgeco Plus suit le rythme imprimé par la CNaPS Sport. Le champion d’Analamanga a aussi enregistré un succès, hier. Opposés au FC Zanakala Haute Matsiatra, Dino et ses coéquipiers l’ont emporté sur le score de deux buts à rien. Suite à une contre attaque éclair, Bela a ouvert la marque pour Elgeco Plus à la 35è minute de jeu (35è, 1-0). Par la suite, il a fallu attendre les derniers instants pour voir le but du break, signé Rasta (90è, 2-0).
Au classement général, la CNaPS Sport demeure en tête avec 9 points. Elgeco Plus est en embuscade, à une longueur. Tandis que Fosa et FC Zanakala sont relégués très loin, avec 2 unités chacun. Ces deux formations n’ont plus aucune chance d’être champion, mathématiquement parlant, puisqu’il ne reste plus que deux journées, soit 6 points à glaner au maximum. Ce mardi, le tournoi se poursuivra avec une confrontation entre la CNaPS Sport et Zanakala d’un côté, et un duel Elgeco-Fosa de l’autre. Si les cham­pions d’Itasy et les champions d’Analamanga s’imposent encore une fois à l’issue de cette deuxième journée, ils s’affronteront dans un match décisif, jeudi.

Haja Lucas Rakotondrazaka

Les travaux de rénovation de la pelouse du stade municipal de Mahamasina ont été lancés à partir du début de ce mois de décembre. Cette enceinte figure parmi celles qui accueilleront les matches de la Coupe d’Afrique des Nations de football, dans la catégorie garçons de moins de dix-sept ans, en avril 2017. L’autre étant le stade de la CNaPS Sport à Vontovorona. Sept nations prendront part à cette compétition, en plus du pays organisateur, à savoir la Guinée, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Congo, l’Angola et le Niger. Pour leur part, les jeunes Barea entreront en lice face aux Guinéens, le 2 avril sur ce gazon de Mahamasina.

La FIHEZAMA (Fitaizana ny Herin’ny Zatovo Malagasy) ou la fédération omnisports et culturelle de Madagascar, sous l’égide de la fédération internationale chrétienne de l’éducation physique et sportive célèbre son dixième anniversaire cette année. Le bureau fédéral a organisé ce week-end un déjeuner dansant à l’espace Jeanni Soavini­merina, dans le but de lever des fonds qui seront destinés à la réalisation des différents projets comme la décentralisation de ses activités dans les régions.
L’association compte actuellement cent quatre vingt clubs éparpillés dans les régions de Vakinankaratra, Haute Matsiatra et Anala­manga. D’autres régions comme Atsinanana, Boeny et Sus Ouest sont à présent en train de régulariser leur affiliation.
« Nous éduquons les gens à se respecter par l’intermédiaire du karaté. Nous essayons d’occuper les jeunes à la pratique du sport au lieu de sombrer dans la délinquance de toutes sortes », a transmis Faly Nirina Randretsa, président du bureau fédéral. La Fihe­zama organise chaque année au moins quatre compétitions, à savoir la coupe du Nouvel An, la coupe de Pâques, la coupe de l’indépendance, et le championnat fédéral.
Depuis cette saison, l’association organise désormais un stage de recyclage et examen de passage de grade pour les pratiquants. L’association a réalisé de bons résultats sur la scène internationale cette année. Il y a deux mois, l’association a envoyé quatorze combattants jeunes et vétérans, au tournoi de l’océan Indien à la Réunion et a remporté en tout quinze médailles dont trois en or.

Serge Rasanda

Le capitaine de la sélection de pétanque, Nanou, a enfin décroché le Graal, dimanche dernier. Beaucoup pensent qu’il a été le meilleur joueur malgache.

Après plusieurs apparitions en Mondial, vous êtes enfin titré. Qu’avez-vous ressenti au moment de gagner, dimanche ?
Effectivement, j’ai déjà disputé plusieurs championants du monde dans le passé. Je suis vraiment heureux d’avoir enfin décroché la couronne. C’est la récompense de tous les efforts fournis depuis tant d’années. Au moment de gagner, j’ai couru vers le coach Dolys pour le remercier de m’avoir pris dans l’équipe et de m’avoir accordé sa confiance. C’est grâce à lui qu’on est champion du monde aujourd’hui. Je tiens également à montrer ma reconnaissance envers les dirigeants de la Fédération Malgache de Pétanque.

À de nombreuses reprises, vous avez sauvé la sélection malgache et beaucoup pensent que vous avez été le meilleur joueur. Votre avis sur ce point ?
Je ne me considère pas comme étant le meilleur joueur. Oui, mes coéquipiers ont fait des erreurs par moments, comme j’en ai fait aussi. J’ai fait de mon mieux pour combler les brèches. On évolue en triplette constituée. La pétanque est un sport d’équipe et nous avons gagné en équipe avec Mims, Hery et Lova. On essaye de s’entraider du mieux que l’on peut et on se complète sur le terrain.

Madagascar s’est montré un peu poussif en qualifications. Comment avez-vous fait pour monter en puissance tout au long du tournoi ?
Lors des qualifications, notre parcours était quelque peu laborieux (Ndlr : trois victoires et deux défaites). Il en fut de même au début des barrages. On joue à domicile et une certaine pression pesait sur nos épaules. Après, on a pris confiance et on est monté en puissance. D’où notre parcours victorieux jusqu’au sacre, même si nous avons rencontré quelques difficultés notamment face à la Belgique.

Etait-ce un plus pour Madagascar de retrouver les mêmes adversaires qu’en qualifications durant la phase à élimination directe ?
Oui, définitivement. Le coach Dolys a très bien analysé le jeu du Luxembourg et du Bénin, deux nations qui nous ont battus lors des éliminatoires. Et aussi, il a remédié aux errements de notre sélection à partir de la phase à élimination directe. Ce qui nous a permis de tirer notre épingle du jeu par la suite.

Vous avez affronté le Bénin en finale. Vouz-attendiez-vous à ce que les Béni­nois, révélations de ce Mondial, aillent si loin ?
Franchement, c’était une véritable surprise de les voir en finale. Ils ont beaucoup progressé, surtout leur tireur (Ndlr : Marcel Bio). Il est calme et très régulier. Il n’a aucune appréhension peu importe l’adversaire en face et tous les boulistes devraient avoir ce genre de mentalité.

Propos recueillis par Haja Lucas Rakotondrazaka

Trente entraîneurs en tennis de table, dont dix-neuf dans la capitale et onze à Antsirabe ont suivi, du 25 septembre au 5 décembre, le stage pour niveau 1, dirigé par l’expert togolais, Kaka Lawson sous l’égide du COM. Avant de publier le résultat du test physique, les stagiaires devraient encore appliquer sur terrain, la formation acquise sur une durée de 30 heures, dont cinq heures sous l’observation des techniciens de la fédération qui enverront plus tard un compte-rendu, à la fédération internationale.

La sélection féminine malgache de football a largement disposé de l’équipe nationale des Comores, lundi, au stade Alexandre Rabemananjara Mahajanga, dans le cadre d’un match amical. Score final quatre buts à zéro, grâce notamment à un doublé de l’inévitable Sophie quelques minutes avant la pause. Les deux formations se retrouveront ce jeudi, dans cette même enceinte pour une seconde confrontation.

Le circuit de Bevalala accueillera la neuvième et dernière manche du championnat de Madagascar de slalom voitures et cross cars, ce samedi 10 et ce dimanche 11 décembre. L’événement organisé par le club ACCT, portera l’appellation de « The last race ». Daniel Rabetafika (Citroën Saxo) et Hugo Louvel (Peugeot 306) se disputeront la place, de vice-champion à cette occasion. Laza Randriamifidimanana (Peugeot 106) a été déjà assuré être sacré à l’issue de cette saison.

Le magasin Liqui Moly, connu par la vente de lubrifiants pour voiture, moto, bateau, avion, a organisé une journée portes-ouvertes dans son magasin à Tanjombato, ce week-end. Dans son atelier, le magasin propose différents services, entre autres, la vidange et le changement d’huile.
Ces derniers temps, Liqui Moli collabore avec le monde du sport mécanique du pays, pour ne citer que son partenariat avec les événements Ma Golf, BMW, Red Dog Scoot, Mercedes et dernièrement le raid Lemur trophy. Cette saison, la marque élargit de plus en plus ses relations avec les pilotes comme le partenariat avec l’équipage Tahina-Tahiry au volant d’une Subaru Impreza, qui a raté de justesse la plus haute marche du podium du dernier Rallye Inter­national de Madagascar, Soloberg, ainsi que d’autres pilotes rallye et run actifs au championnat.
« Les gens pensent toujours que qualité rime forcément avec prix élevé, mais un service de qualité pour nous est synonyme de garantie… Et en plus nous devrions penser plutôt à l’entretien qu’à la réparation », a conseillé Miora Miangaly Rakotoarilahatra, responsable administration et vente.

S.R.

L’expatrié malgache qui évolue à l’île Maurice vient de remporter, pour la quatrième fois, et trois fois d’affi­lée, le titre de champion de l’Open BOTC (Bourbon Olym­pique Tennis Club), après les éditions 2012, 2014 et 2015.
En finale de ce plus grand tournoi de la Réunion, l’incontournable membre de l’équi­pe malgache, a défait en finale, dimanche, un joueur Belge classé (-4/6) par 7/6, 4/6, 6/0. Ce tournoi réunit les joueurs de l’océan Indien à savoir Mayotte, Maurice, la Réunion et Madagascar ainsi que d’Europe comme la France, Belgique et la Suisse.
Depuis hier, après un jour de break, Jacob Raso­londrazana disputeà La Réunion un autre tournoi qui regroupe des Pros. Un des grands joueurs en lice sera, le Français Nicolas Mahut, 507e mondial et numéro un en double.
Les autres stars sont, entre autres, les Français Pierre Hugues Herbert N°2 mondial en double, Stéphane Robert 70e mondial et Albano Olivetti 115e mondial. Jacob débute le tournoi avec ce dernier. «C’est comme un tournoi d’exhibition. C’est bien de jouer contre des Pro comme ça, le top niveau. Je vais tout donner et me faire plaisir. J’ai rien à perdre », a confié Jacob hier, avant le coup d’envoi.

Serge Rasanda